3. Il était une fois... Fishworks

3.1 Le démarrage de la machine

Le démarrage du serveur se décompose en 3 phases :
- initialisation matérielle : phase d’initialisation avant l’apparition du BIOS (à l’écran branché provisoirement pour notre test). Elle dure 90s la première fois que le serveur est branché sur le courant, sinon elle s’exécute en 20s.
- initialisation du BIOS : apparition du BIOS Amibios faisant apparaître la mention Sun Fire X4240, test des 8Go de mémoire, initialisation du contrôleur SAS, comptez 76s.
- démarrage de Solaris : il ne faudra attendre que 58s pour que les services soient opérationnels.

Comptez donc un démarrage complet entre 3 et 4 minutes.

3.2 ILOM : Sun Integrated Lights Out Manager

Lights Out ManagerMini système d'exploitation intégré à la carte mère, il est accessible depuis une connexion série via un port spécifique (SER MGT), via une interface web (https) ou via ssh. Cette dernière option étant la plus pratique, on prendra soin d'avoir un serveur DHCP accessible via le port d'administration (NET MGT).

La configuration commence par la connexion au manager en ssh, puis la redirection du port série (utilisé par Solaris) vers cette session (start /SP/console). En cas de problème, cela reste le seul moyen de se connecter à Solaris si ses services réseaux sont indisponibles. Le ILOM permet de démarrer, redémarrer, éteindre la machine mais aussi d'avoir le détail des composants et leur états indépendamment du système d'exploitation installé.

L'interface est très simple d'utilisation.

3.3 La configuration initiale

Une fois connecté par port série ou via le ssh, il est alors possible de définir le mot de passe administrateur (root) et de paramétrer pour chacune des 4 interfaces réseaux: nom d'hôte, domaine, IP, masque, passerelle et DNS.

A partir de ce moment, les interfaces d'administration sont disponibles via les 4 interfaces réseaux (Le système supporte IPv4 et IPv6).

3.4 Le BUI: Browser User Interface

Le BUI, interface web 2.0 de configuration du serveur, est accessible depuis les navigateurs web modernes (https sur port 215), on s'identifiera en tant que 'root' pour l'administrer.
Les accros de la ligne de commande pourront trouver son alter ego en ssh. L'interface se décompose en 5 parties:
- Configuration (services, disques, réseau..),
- Maintenance,
- Shares (partages CIFS, NFS, FTP et HTTP),
- Status,
- Analytics (graphiques personnalisables).

Sun a vu grand: drag & drop, gestion du double click, effets visuels, mise à jour en temps réel des valeurs, tout y est et cela sans ralentissement. Nous avons testé l'interface à travers une liaison ADSL standard, pas de latence à signaler.

Jeunesse du produit oblige, nous avons connus quelques blocages de l'interface si l'on recharge la page lors de certaines opérations, il est alors nécessaire de relancer le service en passant par ssh.

fishworks bug

Sobre, en nuances de gris et bleu, l'interface parait confuse et d'une organisation déroutante à nos yeux. On distingue mal dans quel onglet on se situe, les actions possibles ne sont pas facilement identifiables et n'apparaissent quelques fois qu'en passant la souris sur les éléments.

Pour vous donner une idée précise, Sun Microsystems mets un simulateur librement téléchargeable.